Ovins le marché est soutenu par l’Aïd el-Kébir

À la fin de ce mois, les ménages affinent également leurs budgets pour les vacances. Les abatteurs ont peu de besoins, mais les disponibilités sur le territoire sont assez hétérogènes en volume et en qualité. Les très bons agneaux de bergerie sont moins demandés par la boucherie traditionnelle, mais les tarifs se maintiennent. En revanche, la demande d’agneaux d’herbage est soutenue à l’approche de la fête musulmane du mouton. Les tarifs sont fermes sur les cadrans du Centre, malgré des volumes importants mis à la disposition des acheteurs. Passé cette période favorable de l’Aïd el-Kébir, la demande va se replier dans les agneaux lourds.

A Châteaumeillant, Moulins-Engilbert et Sancoins, les agneaux mâles entiers de plus de 38 kg se négocient entre 4,00 et 4,60 €/kg vif en fonction de la couverture des acheteurs et de la qualité. La demande est également très forte dans les jeunes béliers. A Parthenay, en revanche, le marché reste stable malgré une offre mesurée. Les très bons agneaux E, se négocient entre 4,10 et 4,60 €/kg vif, alors que la moyenne des U se situe à 4,00 €/kg vif.

Dans les brebis, le commerce est à l’équilibre avec des tarifs stables. Les brebis U de 60 kg se négocient de 1,10 à 1,60 €/ kg vif sur les marchés, voire plus à Sancoins